Langues

Historique

Etant né dans une famille où l’on ne parlait pas que le français, j’ai très vite compris que les mots traduisaient une idée ou un concept, et que d’une langue à l’autre, et d’une culture à l’autre, la traduction n’était pas automatique, et que le contexte était important. J’ai pris des cours d’anglais étant jeune, mais malheureusement, je les ai perçus comme une contrainte, voire une punition, et ils ne furent que de courte durée. J’ai eu la chance d’avoir une parabole sur le toit dans les années 90, et pendant que mes congénères passaient leur temps à jouer aux jeux vidéo (je jouais un peu, mais ça me faisait vite mal à la tête), je regardais le monde sur ma petite télévision à tube cathodique. A force de regarder et d’écouter, j’ai commencé à comprendre ce qui se disait, et ce, dans plusieurs langues. Paradoxalement, je n’ai passé que 4 ou 5 jours dans ma vie dans un pays anglophone (Angleterre, dans les années 80), et aujourd’hui encore, c’est rarissime que je parle autre chose que le français.

Diplômes et certificats en langues

Je n’ai jamais fait d’études linguistiques, ca ne m’aurait pas été utile. De toute façon, et ce n’est un secret pour personne, en France, on ne sait ni enseigner les langues, ni les apprendre. Bref, j’ai juste passé le TOEIC en même temps que le DEES marketing (c’était un diplôme européen) et j’ai eu 945 (sur 990 !). 

En entreprise

Pour parler dans une langue que je connais un minimum, il me faut un petit temps de chauffe, vu que je pratique pour ainsi dire pas du tout. Il fut un temps (licence et maîtrise) où je lisais parfois plusieurs publications scientifiques par semaine, et la quantité faisait que parfois j’étais convaincu d’en avoir lue une en français alors qu’en fait elle était en anglais. Là encore, tout est question de pratique… et les acquis d’un jour ne sont pas les acquis de toujours.

J’ai travaillé comme enquêteur bilingue pour BVA quelques mois, j’ai pris le job essentiellement pour pratiquer un peu. Il s’agissait de faire remplir des questionnaires, sur une aire d’autoroute, à des étrangers revenant de Paris pour avoir leur avis sur leur séjour dans notre belle capitale. Au départ, je devais parler uniquement en anglais, mais j’ai surtout parlé allemand.